Présentation de l’exposition interactive

Créée en 2012, l’association MERE 29 a pour objectif de  faire connaître et « reconnaître » la mémoire des exilés républicains espagnols dans le Finistère. Cette histoire peu commune et méconnue a concerné plusieurs milliers d’individus,  de 1937 aux années sombres de l’Occupation.

Leurs descendants souhaitent faire connaître cette mémoire oubliée pour qu’elle soit reconnue comme « constitutive de notre mémoire collective ». « Pour autant les membres de l’association ne sont pas tous fils ou filles de républicains espagnols mais ils partagent tous cette même conviction et appellent chacun à venir participer à cette œuvre commune de travail de mémoire ».

L’exposition intitulée « Les réfugiés espagnols dans le Finistère, de la guerre d’Espagne à nos jours » est constituée de 16 panneaux qui évoquent tour à tour les causes de la guerre civile espagnole,  les conditions de vie des réfugiés à leur arrivée en France puis en Bretagne, le travail forcé imposé par les occupants allemands à partir de 1940, la participation de plusieurs réfugiés espagnols aux réseaux de la Résistance.

L’ensemble des panneaux de cette exposition peut être consulté de manière virtuelle sur ce site du projet Unesco du lycée Le Likes « Migrants et migrations d’hier et d’aujourd’hui ». Cependant elle reste l’entière propriété de l’association MERE 29 qui nous a accordé le droit de les numériser à titre exceptionnel dans le cadre de ce projet pédagogique.

Les élèves du lycée Le Likes ont été encadrés par Dominique Foulon, leur professeur d’espagnol et par les assistantes de langue espagnole Laura Fernandez Pacheco et Souad Khannoussi. Leur travail a consisté à créer des annotations interactives en langue espagnole  (textes, enregistrements audio) pour chaque panneau de l’exposition. Ces documents enrichis par les outils numériques vont permettre à des lecteurs hispanophones de s’approprier les thèmes traités dans cette exposition.

A travers cet atelier d’édition numérique, les élèves du lycée Le Likes contribuent à leur manière à faire connaître la mémoire des exilés républicains espagnols, d’une part au sein du réseau des écoles associées à l’Unesco mais aussi pour un large public bien au delà des frontières.